lundi 28 mai 2007

Reste avec moi


Il fait nuit. Il pleut des cordes. La route est sombre. Le chemin est long. Je fonce à vive allure à travers les flots. Je suis fatigué. J’en ai marre. Mes paupière s’alourdissent. Mes idées sont brouillées. Mes yeux me font mal. Les phares des voitures accentuent mon état léthargique. Je perd la notion du temps. Je ne sais même plus ou est ce que je suis, ni qu’est ce que je suis entrain de faire. Un grand vacarme puis un bruit de choc. J’observe mes bras et mes jambes qui vacille devant moi. Je me trouve entrain de flotter dans cette petit espace de ma voiture. Je regarde le volant qui s’approche dangereusement de mon visage. Je ferme les yeux. Le grand silence.

Je suis dans un forêt sans fin. Que des arbres à porté de vue. L’atmosphère sent l’odeur des feuilles mortes de l’automne. Je l’aperçois. Elle est habillé en blanc. Une longue robe de marié. Elle me souri. J’avance d’un pas vers elle. Elle rit. Elle court. Je la poursuit. Elle court très vite. Elle feinte les arbres. Je les heurte. Je me blesse. Je saigne. Mais, je poursuit. Elle s’arrête. Elle me fixe les yeux avec son sourire angélique. Un sourire qui balaye le fond de moi même. Mes larmes coulent sur mes joues. J’avance lentement vers elle. Je tend la main pour la toucher. Soudain la terre s’évapore au dessous de mes pattes. Je tombe. Je cris.

J’ouvre les yeux. Je suis dans un champs de bataille. Les balles sifflent au dessus de ma tête. Je lui tient la main. Nous courrons dans cette terre boueuse. Sa main est belle et très tendre. Des sentiments de peur et de quiétude se malaxe au fond de moi. Nous enjambons les cadavres et les ruines qui jonche notre parcours. Je lui demande de garder la tête rabaissé. Elle me regarde. J’aime ces yeux.. Un sentiment irréaliste rempli mon esprit. J’ai honte d’être aussi heureux dans ces moments de terrible K.O. Soudain, des balles déchiquètent mon dos. Leur impacte me fait perdre l’équilibre. Je lâche sa main. Je lui cris de courir et de ne pas faire attention à moi. Elle me regarde. Elle me tourne le dos. Elle avance quelque pas puis saute sur une mine. Je vois son corps qui s’élève dans les airs. Je cris comme un forcené.

Je suis accrocher à un rocher. Le mousqueton qui tient la corde de ma vie risque de se détacher d’un instant à l’autre. Elle est accroché à moi. Il fait froid. Un vent de démons bousculait nos corps et les balançaient dangereusement au dessus du néant. Je m’arrange aussi mal soit il, pour lui préparer un mousqueton pour elle. Au pire, elle sera sauvé si jamais le mien cède. J’accroche une corde à ce piquet et je lui demande de ce hisser pour s’y attacher. Elle refuse. Je lui cris dessus. Je lui dis que c’est pour son bien. Elle me dit qu’elle veut être avec moi. Je lui dis que je ne vais pas l’abandonné et que c’est seulement pendant quelsque court instant, le temps que je me prépare un mousqueton plus solide pour ma corde. Elle accepte. Elle change de corde. Je lâche sa main. Je grimpe un petit peu. J’entend un grand cri. Je regarde en bas. Je vois ces yeux qui s’éloigne. Sa corde a claqué. Je hurle.

Je coule dans l’eau. Je me sens en apesanteur. Je me sens bien. Je plonge lentement dans cette abysse sombre et froide. Je souri. Je suis calme. Il fait un silence absolu. Soudain, je la vois qui viens vers moi. Elle enlace mon corps et fait tourner mon corps comme une sirène. Elle est très belle. Elle est très rayonnante. Elle bouge ces lèvres pour me dire quelque chose. Je ne l’entend pas. Elle tient ma main. Nos doigts s’enlacent. Elle me tire vers le haut. C’est comme si elle veut me porter vers la surface. Je m’agrippe à sa main. Elle me contemple avec ces yeux rassurantes. Je fond en sanglot. Je sens une chaleur qui monte en moi. Je sens la vie qui reprenne dans mon cœur. Je lui dit, « pourquoi tu es parti ? », « Pourquoi tu m’a laissé tombé ? », « J’ai trés mal sans toi. La vie n’a aucun goût sans toi. J’ai souffert d’une solitude que rongé mon âmes comme un cancer». Elle me sourit. M’entend elle? Elle bouge ces lèvres. Mais je ne l’entend pas. Elle s’arrête. Elle m’embrasse. Je m’agrippe à elle comme un bébé à sa mère. Mais elle se détache. Je me sens emporter vers la haut, alors que elle reste la ou elle est. Je sens qu’elle va me quitter. Je lui cris. RESTE AVEC MOI. RESTE AVEC MOI. RESTE AVEC MOI. Et la j’entend sa voix dans ma tête me disant : « je suis avec toi tans que tu es vivant car je vie au fond de ton cœur ». Alors je lui ai crié. « MAIS JE SOUFFRE, JE ME DECHIRRE DE L’INTERIEUR ». Alors elle m’a dit « Je sais, et c’est sa l’essence de mon existance maintenant ». Puis elle a lâché ma main. Et je me suis trouvé entrain de s’éloigner lentement d’elle. J’ai beau crié. J’ai beau hurlé. Mais, en vain. Soudain une grand lumière m’entoura. J’ai fermé alors les yeux.

J’ouvre les yeux. Je suis dans un lit d’hôpital. Je vois ma mère, ma famille et mes amis autour de moi. J’ai du mal à bouger mais je sens que je ne suis pas mort. Des larmes chaudes coulent alors de mes yeux.

Je continuerai à vivre avec ça !