La nuit de la mémoire

Un homme sur un canapé qui regarde le mur
Souffrir est devenu une habitude
La télé éclair mon clavier
Une larme est pendante à mon œil droit.
Elle ne veut tomber
Elle ne veut pas apaiser un petit peu ma douleur
Je me sens criminelle de vivre
Une femme est partie, une autre essaye de prendre ca place
Elle le veut, mais ne le peut pas
Est c'est sa maladresse ? Ou est ce plutôt la barre qui soit trop haute ?
Est c'est parce qu’elle ne peut pas m'aimer autant ? Ou serait ce à cause l'étanchéité hermétique de mon cœur
Je me sens nuisible à pour mon entourage
Mais personnes ne le sait
Le sauraient t'ils ?
Je pense qu’il vaudrait mieux pas

Malgré moi

Le temps passe
Les images se suivent
L'argent va et vient
Ma vie ondule
Mais au fond de moi je suis toujours le surplace
Incapable d'aimer
Incapable de haïr
Incapable d'avoir du plaisir
Incapable d'être surpris
Incapable de me reposer
Mon ambition est juste de passer le temps à faire des choses utiles pour mon prochain
Car je vois ma vie fini
C'est juste que je sois bloqué dans un rêve
Dont je ne peux me réveiller
Pardonnez-moi, les personnes qui m'aiment, pardonnez-moi
C'est tout simplement malgré moi.
Le 28 janvier approche.

Une autre année d'amertume.
Et c'est le sang qui sèche dans mes vaines
Quelle vaine vie !
C'est que du temps perdu.
Que dieu bénie ton âme, ma bien aimé.