lundi 20 avril 2009

Bateau en papier


Petit bateau en papier, part vers le loin.
Ta fragilité est celle d'une simple vie dans cette océan qui est le monde.
Tu avance doucement comme le temps, mais il suffit que je sombre dans mes pensées pour que tu prend le large.
C'est drôle le soin que j'ai fourni pour te construire, moi qui est d'habitude négligeant et impatient.
J'ai plis avec méthode la feuille sur laquelle j'ai versé des larmes de mon cœur.
Des larmes silencieuses et invisibles que seul elle pouvait les découvrir.
Mais, ces mots sont pour elles, pour ça vie qui est fini si soudainement et si brusquement
Mes jours se sont ralentis depuis. Et malgré toutes les belles choses que j'ai eu depuis, je ne peux m'empêcher de trouver le temps très long.
Je sens qu'une tumeur a détruit un partie de mon cœur. Du coup, même si j'aime a nouveau, le sang ne circule pas bien dans cet organe.
Les moments de bonheur réels que je connais de temps en temps, s'éclabousse par la mémoire d'un passé lointain.
Un passé qui me hante, un cœur qui peine pour s'en sortir et une lassitude réelle de la vie.
Mais, je crois en dieu tout puissant et j'aimerai consacrer mes jours pour faire la joie de celle qui a choisi de partager mon aventure future.
Dommage qu'elle ne sache rien, bien que je ne lui ai jamais voulu cacher quoique ce soit.
Et ce petit bateau en papier qui peine pour poursuivre son chemin vers l'infini.
Un chemin vers loin de moi, loin avec mon secret involontaire.
J'ignore si c'est lui qui avance, ou c'est moi qui recule.
En tout cas, je te dis ma belle regretter, du fin fond de ce que reste de mon cœur.
Je t'ai aimé avec toutes mes sens et de toute mes forces.
J'ai eu pour toi des sentiments platonique et bestiaux a la fois, et je sais que tu aimais ça.
Je regretterai jusqu'à la fin de mes jours le malheur que je t'ai causé involontairement.
Je regretterai les larmes que tu as versé a cause de moi.
Je regretterai ta souffrance dont j'étais si stupidement insensible.
J'étais égoïstement inconscient.
Je t'ai aimé, mais je ne peux aimer une morte.
Et j'ai choisi de poursuivre le chemin. Mais tu resterai a l'abri dans mon cœur et dans ma mémoire.
Tu les partagera paradoxalement avec une autre, toi qui étais si possessive.
Et ce petit bateau en papier qui embarque mes larmes qui sèchent et ma douleur guérissante, continuera son périple loin de moi, et moi je continuerais le mien loin de lui.
Mais, cet univers est petit, et nul n'est a l'abri.... des vieux amis.