vendredi 30 mars 2007

Le Clandestin et la rose


Il était une fois, un jeune homme, chômeur de son état et sans le sou. Bien que la nature lui a donné la force, l'ambition et un petit peu de débrouillardise, il n'a pas pu arracher sa place au soleil. Il faut dire que les boulots manquaient énormément dans son pays.

Sous l'emprise du désespoir, il a décidé de jouer le tout pour le tout en embarquant avec d'autres dans le petit bateau d'un passeur à la destination de l'Europe.

Le jour J, tout le monde a pris la mer sous la couverture de la nuit. Tout se passait bien au début. Etre en compagnie de quinze hommes, entre ciel et mer dans une vielle barque mangeant que des sardines, n'était pas vraiment le grand bonheur. Mais tout le monde étaient gonflés à bloc par l'espoir de la fortune qui les attendaient au bout du voyage.

Sauf que l'orage était lui aussi du chemin. Quelque grosse vague par une nuit sans étoiles, ont suffit pour déchiqueter le bateau et pour éparpiller les passagers comme des vieux brindilles dans un désert.

Notre homme a eu la clairvoyance d'attacher un grand bidon vide en plastique, à sa poitrine. Miraculeusement, il s'est réveillé à la première lueur du soleil, tout seul, les jambes à l'eau, dans une mer calme et sans fin.

La soif et le froid ne se sont pas fait attendre. Il a même récité ses prières. D'ailleurs se sont celles la qui lui ont empêchés de se détacher volontairement de son bidon, tellement il avait mal. Il avait des grandes douleurs physiques et un sentiment d'abattement monstre.

Soudain, il aperçoit un petit sac en plastique, gonflé comme un ballon, qui flottait à une vingtaine de mètre devant lui.

Croyant que c'était de la bouffe, il a dépensé ce que lui restait de force, pour l'atteindre.
Mais qu'elle fût sa désillusion lors qu'il trouva à l'intérieur un rose, rouge de sang, pleine d'épine, et dont le bulbe était mis dans un sort d'éponge remplis de terre noir. Sans réfléchir, il a voulu l'avaler. Mais sa force l'a quitté d'un coup, et il a perdu connaissance.

Comme par hasard, un bateau de croisière passait non loin du naufragé, et comme la vie est un miracle, la femme du capitaine a aperçu notre homme à travers ses jumelles.
La quinquagénaire d’origine italienne n'a pas pu résister à l'image de cette homme, attaché à un bidon en plastique, ayant l'air mort, et qui tenait malgré tout dans sa poigné un belle rose.
Elle a vu dans en cette situation, un homme qui tenait à la rose plus qu'il ne tenait à sa vie.
Cette image lui a rappelé la perte de sa fille. C'est pour cette raison qu'elle a obligé son mari a repêché l'homme et sa rose.

Et qu'elle fût sont soulagement quand elle a remarqué que notre héros respirait encore.
Tout les soins lui ont été administré et il a été mis dans un lit chaud, dans une petite cabine prés des moteur, jusqu'à ce qu'il reprenne connaissance.

La rose a était mise dans un beau vase et installé à la demande de la patronne au chevet du malade, car elle pensait que celle-ci était très chère pour lui et qu'elle l'aiderait à se rétablir rapidement.

Notre mec chanceux, a dormi pendant trois jour consécutive sous les surveillance de la rose. La femme du capitaine veillait personnellement à s'occuper de la plante chaque matin.
Elle pleurait même devant cette amour insensée entre un homme et une rose. Elle imagina que la fleur devrait être un souvenir d'un être chère à notre naufragé.

Pendant ses longues jours de sommeil, notre homme ouvrait de temps en temps les paupières. La seul chose qu'il voyait avec ses yeux brumeux était les pétales rouge de sang de la rose.

Après ce long sommeil réparateur, notre homme a commencé à reprendre ses forces.

Et bien qu'il ne comprenait aucun mot latin, il a deviné que son sauvetage était dû en quelque sorte à la rose. Cette dernière est même devenu plus belle et plus éclatante.

L'histoire du naufragé et de sa rose s'est vite propagée dans le croiseur. Tout les passagers, qui étaient dans la majorité du troisième âge, ont eu de la sympathie pour notre homme, a telle point qu'ils se sont proposés de le prendre en charge à leurs frais dans une suite nuptiale rien qu'a lui et a sa rose.

Notre héro, ayant repris ses forces, a commencé à connaître la clientèle riche du paquebot et à partager leurs loisir et leurs jeux. Il passait toute sa journée à manger de la bonne bouffe, à boire du très bon vin. Il rentrait trop tard le soir à sa suite pour se jeter comme un porc dans les draps en soie du lit. La rose quand a elle, ayant perdu les soins que lui administrait la femme du capitaine, a perdu son éclat et petit à petit se sépara de toute de ses pétales.

Quelle fut l’effondrement de la femme du capitaine quand elle s’est rendu compte de piteux état de la fleur. C’est pour cette raison qu’elle s’est réfugié dans sa chambre et s’est isolé de tout le monde, ne serait ce que pour éviter de rencontrer notre clandestin heureux entrain de croquer la vie à plein dent en toute insouciance vis à vis de l’état de la rose qui lui a sauvé d’une mort certaine.

Le capitaine ne voyait pas d’une bonne œil cette situation surtout que le clandestin représentait pour lui un grand problème administrative et juridique. Le naufragé n’avait aucun papier sur lui lorsqu’il fût sauvé, donc aucune patri, aucun pays. Notre capitaine pourrait avoir des graves problèmes avec les autorités portière lorsque la croisière toucherait à sa fin.

C’est pourquoi, il a profité du désintéressement de la patronne, pour éradiquer le problème d’un trait.

Il a ordonné à ses hommes de main d’extraire le clandestins de son lit alors qu’il était ivre, et de le jeter dans la mer dans les abords d’une petite ile.

Et dans un geste de haine et de mépris à l’égard du clandestin, le capitaine lui a même jetée derrière ce qui restait de la rose.

Au contact de l’eau glacé, notre pauvre homme s’est réveillé brusquement pour voire le paquebot qui s’éloignait.

Alors, il a criait, hurlait de toute ses forces, mais en vain.
Quand il retrouva devant lui, sa rose méconnaissable et dépourvu de presque toute ses pétales, il la saisissa dans ses main, l’embrassa très chaleureusement , pleura comme un gamin toute les larmes de son corps, puis se laissa couler dans l’eau tout en tenant la tige de sa rose.

2 commentaires:

Erana a dit…

c magnifique!!
une imagination debordante!
on a vu la decheance du bonhomme avec la decheance de la rose!
il n'a pas su lire entre les lignes!
elle lui a porte chance et qu'il l'a denigre, sa fortune s'est retournee contre lui!!
bravo ent tk

Free phoenix a dit…

mon amie erana a très bien su exprimer ce que j aurai pu te dire, mais en plus de ce qu elle dit j ajouterai que peu de personnes reconnaissent la chance quils ont lorsquils la detiennent, ils ne s en appercoivent qu après s en etre séparés! dommage!