mercredi 18 avril 2007

Le paradis derrière le mur


Nous sommes en 3007. La vie a énormément changé. Les riches ont continué à s’enrichir et les pauvres bien sure à s’appauvrir.
Seulement, la robotique a évolué. Les riches n’ont plus besoin de main d’œuvre pour la basse besogne et pour le travail dans les services.
Les robots sont devenue très performant et ont fini par remplace l’être humain dans toute les activités manuelles.
Du coup, le taux de chômage et de banditisme a explosé. C’est pourquoi, les riches, ayant le pouvoir absolu, ont décidé de chasser tout les pauvres en dehors de la ville.
En à peine 1 mois, les pauvres ont été entassés sous les coups des matraques électrique dans des gros camions puis ont été jetés loin dans le désert.
Les riches ont tout suite après fait construire un barrage tout autour de la ville, qu’ils ont équipé d’armement robotisé et très perfectionné. Il suffit d’approcher le mur haut d’à peine 3 mètre pour se faire déchiqueter par les balles des cannons automatiques.
Beaucoup de pauvre ont alors essayé de retourner à la ville et de franchir le mur, mais sans succès. Les cadavres et les ossements humains ont commencé à s’entasser petit à petit tout autours de la ville sous le soleil de plomb, offrant un spectacle macabre qui suffit à détruire la volonté des plus audacieux.
Petit à petit, les pauvres se sont résignés à leur sort. Les tentative de franchissement ont alors pratiquement cessé. Sauf qu’il y a encore moi.

Mon nom est Michou. Je suis une tête brulé qui a eu marre d la vie de misère et qui veut gouter aux délices de la vie facile à l’intérieur de la ville.
N’étant pas bête, j’ai construit ma cabane prés du mur, et me suis réduit à vivre tout en observant le barrage et en étudiant ses défenses automatisées.
Durant les six mois, j’ai eu la chance d’observer quelques tentatives de franchissement avortés. J’ai même envoyé des chiens à se faire cribler de balle rien que pour pouvoir chercher la faille.
Et je l’ai trouvé la fameuse faille.

Les armes robotisés fonctionnaient à la détection de la chaleur des êtres humains et ainsi que du mouvement. Ces derniers faisant un mouvements de traçage rotative et synchronisé, laissaient un petit chemin dans lequel la sécurité est moins abondante que d’autres endroits.
J’avais pas droit à l’erreur. Du coup, j’ai passé 6 autres mois à mettre au point mon stratagème.

Sauf que j’ai tombé malade.
Dans ce désert aride prêt du barrage de la mort, il n’y avait que moi et mes deux petites chèvres. Comme la fièvre était très forte, je n’étais plus capable de me nourrir, ni à aller chercher l’eau dans le village voisin.
Le fantôme de la mort a commencé à roder autours de moi. Je me suis alors résigné à mon sort. Et faible comme j’étais, je commencé m’abandonné petit à petit.

Mais un jour, un visiteur a franchi la porte de ma cabane. C’était une fille qui a été certainement par les chèvres, et qui a approché l’endroit pour essayer de voler quelques provisions.
Mais lorsqu’elle a vu ma souffrance, elle a eu pitié de moi. C’est pourquoi, elle n’a pas hésité à me préparer à manger et à boire. Elle a décidé de rester à côté de moi, jusqu’à mon rétablissement.
Je ne sais pas si c’est parce qu’elle a perdu toute sa famille ou parce qu’elle était attiré envers moi, mais elle a pris un grand soin de moi, et elle s’est consacré à ma guérison.
Elle a nettoyé la cabane, fait traire les chèvres, réparé les fenêtres pour rafraichir l’endroit. Elle a aussi consacré trois jours entier a ramené de l’eau du village. Quel fut ma surprise lorsqu’elle m’a fait coulé un bain au quelle je n’ai pas gouté depuis une année entière.
Je me suis senti enfant dans ces bras et j’ai aimé sa présence à côté de moi. Ceci m’a aidé à m’en sortir de la maladie. Ainsi après troid mois de combat avec la fièvre, j’ai me suis complètement rétablit. Entre temps, nous nous sommes tellement pris l’un de l’autre que nous nous sommes mariées.

Seulement, cette vie de misère ne pouvait pas être à mon goût. C’est pourquoi, j’ai repris la préparation de mon plan d’intrusion.
Ma femme a essayé vainement de m’en dissuader. Elle craignait que mon plan ne marche pas et que je perd la vie. Elle craignait surtout de devoir continuer sa vie sans moi. C’est pourquoi elle a voulu m’accompagner, chose que j’ai complètement refusé.

J’ai vu en elle un boulet qui ne ferait que réduire mes chances de succès, vu qu’elle n’avait pas mon agilité. Je lui ai toujours répété que si jamais elle foirait lors de l’infiltration, je n’hésiterais pas à la laisser derrière à son propre sort. Ces paroles lui ont toujours fait pleurer. Mais, moi j’étais complètement insensible à ces larmes. Je lui ai toujours dit que même si c’est moi qui perd la vie en franchissant le barrage, elle devra continuer sans moi, car de toute façon c’est ce que je ferai moi.

Mais, elle a réussi rapidement à me faire changer d’avis. A force d’entrainement elle a même réussi à surpasser mes performances.

Nous étions fin prêt pour le grand jour. Notre plan était très simple. Il fallait tromper les détecteurs de chaleur et éviter les détecteurs de mouvement.
C’est pourquoi, nous nous devrions de couvrir le visage et tout le corps par une épaisse combinaison de laine de verre. Nous devons aussi respirer à travers un tube en plastique qui passe à travers un espèce de narguilé afin de refroidir notre souffle et éviter ainsi que les détecteur de chaleur ne le détecte lors de notre passage. Cette combinaison était très lourde et très contraignante car nous devrions courir, avec, à travers les fils barbelés. Nous devrons aussi rester immobiles dans certain endroit pendant des longues minutes afin d’attendre que les détecteur de mouvement changent d’orientation. Et nous devrions à la fin escalader le mur avec.

Nous avons choisi une journée ou il faisait une température d’enfer, afin d’augmenter l’efficacité de notre combinaison. Et nous avons entamé notre périple.
Heureusement, tout s’est très bien passé. Nous avons réussi à éviter tout les pièges. Mais nous avons pris beaucoup de temps à atteindre le mur.
Nous avons suffoqué sous la combinaisons. Et c’est avec un miracle que j’ai réussi à escalader le mur et j’ai tendu la main à ma femme pour l’aider à me rejoindre.
Mais elle n’en pouvait plus. Elle n’avait plus la force de résister à son fourneau. C’est pourquoi, alors qu’elle se débattait pour atteindre ma main, elle a laissé tombé son tube de respiration.

Il y eu deux coup de feu. La première balle l’a atteint dans le dos et la deuxième en plein tête.
Je l’ai vu alors glisser en bas du mur, inerte, sans un mot et sans un regard.
J’ai resté à la contempler ainsi pendant des heures du haut du mur. J’étais comme médusé et parfaitement immobile. Mais à la fin je me suis repris un petit peu mes esprits et j’ai sauté de l’autre côté. Seulement mes yeux ont resté grand ouvert et écarquillés.

J’ai abandonné ma combinaison puis j’ai continué mon chemin vers la ville.

La cité devrait être très belle. Il y avait plein de jardin, plein d’arbre et plein de fruit. Il y avait aussi plein de source d’eau. Mais je n’ai rien bu et rien mangé.
Il y avait aussi des grands statues, des immeubles immenses, des innombrables vitrines. Mais je n’ai rien vu.

J’ai resté à roder par ci et par la pendant toute la journée.
La nuit tombé, j’ai retourné vers le mur. Je l’ai escaladé par ou je suis venu. J'ai ensuite sauté à côté du cadavre de ma femme, que j’ai enlacé. Et j’ai resté à attendre la balle qui va me ramener à côté d’elle. / .

3 commentaires:

Erana a dit…

ton histoire est tres belle, et elle rengorge une bonne moralité!
notre bonhomme a cherche toute sa vie à atteinde le meilleur en menacant meme de laisser la femme de sa vie derriere lui!!
mais qu'en a t il fait apres sans sa presence avec elle?
bp de personnes tentent toujours d'aller encore plus loin, que ce serait pour la gloire, l'argent ou je ne sais pas koi, en tabassant les choses les plus simples et les plus essentielles et apres quand on se retrouvre seul au bout du chemin, on a arrive plus à savourer le gout de ces choses qu'on a tant voulues!!
ton histoire me rappelle quelque chose!!
mais bon, il est revenu a la fin et il a reconnu que le paradis etait entre ces bras a elle!!
au plaisir

Dulcinée a dit…

Plusieurs passent leurs vies à chercher leurs bonheurs sans être jamais sur de ce que cherchent leurs coeurs... Entre ce qu'on veut et ce qu'on croit vouloir, c'est pas évident de se localiser... car la vie est turbulente, les désirs et les visions sont eux aussi turbulents... les rêves changent... certaines valeurs changent… et on change, parfois sans même se rendre compte...
Une magnifique histoire, ton talent est incontestable, tu feras un bon écrivain ou scénariste…

Anonyme a dit…

J'ai l'impression que tu la fait revivre dans cette histoire, aussi dans celle de la rose.